Bogotá, 10 oct (EFE).- Representantes del pueblo indígena wiwa denunciaron este martes graves afectaciones y crímenes contra varias de sus comunidades por los enfrentamientos que desde la semana pasada libran dos grupos armados paramilitares en la Sierra Nevada de Santa Marta, en el norte de Colombie.
Selon la Fédération Internationale des Droits de l'Homme (FIDH) et le Collectif d'Avocats José Alvear Restrepo (Cajar), ils ont reçu des informations faisant état de "25 personnes assassinées, de deux indigènes Wiwa portés disparus et de situations d'enfermement", et ont donc appelé à cesser ... attaques contre les peuples autochtones.
Les deux organisations ont également indiqué que les crimes commis contre les peuples autochtones doivent être examinés par la Cour pénale internationale (CPI).
Les affrontements ont lieu entre les Forces d'autodéfense de la Sierra (ACSN) et les Forces d'autodéfense de Colombie (AGC), groupes qui cherchent à contrôler le territoire des Wiwa, Kankuamo, Arhuaco et Kogui, gardiens du « cœur ». du monde", comme on appelle la Sierra Nevada de Santa Marta.
C'est pourquoi la FIDH et le Cajar ont exhorté l'État à mener une intervention globale leur permettant d'être présents dans la zone, de vérifier les plaintes, de mettre fin aux affrontements et de répondre aux besoins humanitaires de la population affectée.
Depuis octobre 2021, les organisations dénoncent la reconfiguration des violences dans la zone, où des groupes armés contrôlent les principales activités licites et illicites de la Sierra.
Cette nouvelle situation a favorisé la destruction de biens culturels, les assassinats de personnes qui soutiennent les communautés, le contrôle de la mobilité, le recrutement forcé de mineurs et le déplacement forcé de la population, ajoute l'information.
Selon la Commission Nationale des Territoires Indigènes (CNTI), en 2022, 108 indigènes issus de 15 communautés ont été assassinés, et en 2023 la tendance se poursuit.
Pour cette raison, ils demandent également à l'État de respecter l'accord de paix de 2016, en particulier le chapitre ethnique et la « Politique publique pour le démantèlement des organisations criminelles qui menacent l'accord de paix » récemment adoptée.