La pandémie n'a pas ralenti les représailles contre les militants des droits de l'homme qui collaborent avec l'ONU. Celle-ci a dénoncé mercredi à Genève des actes d'intimidation et de représailles "aussi nombreux" qu'auparavant.
"Nous avions espéré que le nombre d'accusations reçues aurait diminué" en raison des restrictions et l'annulation de réunions de l'ONU, a affirmé devant le Conseil des droits de l'homme la nouvelle sous-secrétaire générale aux droits de l'homme Ilze Brands Kehris. Mais cette situation n'a "malheureusement" pas été observée, a-t-elle ajoutée.
Le rapport annuel du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres sur les intimidations, qui porte de juin 2019 à fin avril dernier, recense des violations dans 40 pays, huit de moins qu'il y a un an, et mène un suivi de plusieurs cas dans une trentaine de pays.