Ce même texte est apparu dans les chats individuels et les groupes de cette application de messagerie fin août de l'année dernière. A cette époque, la Police Nationale avait nié le contenu du message et l'avait qualifié d'alarmiste. Autrement dit, il n’y a eu aucun type d’arnaque usurpant l’identité du ministère de la Santé pour pirater en masse des appareils mobiles sous prétexte d’un appel pour la quatrième dose du vaccin covid. « Pas de quatrième dose ni de piratage. "Ne diffusez pas de messages alarmistes sans contraste", a publié le Corps sur ses profils officiels sur les réseaux sociaux.
Plus d'un an plus tard, la Police nationale a une nouvelle fois démenti la véracité de ce message qui circule à nouveau sur WhatsApp : "C'était faux il y a un an et cela reste faux aujourd'hui". C'est pourquoi ils demandent que les destinataires du texte "ne le croient ni ne le transmettent".
Il est vrai que les méthodes d'escroquerie telles que le phishing , le vishing ou le smishing utilisent généralement l'usurpation d'identité d'institutions et d'entités prestigieuses pour donner de la crédibilité aux communications. Mais dans ce cas, il s'agit d'un simple message alarmiste qui a également été démenti par le ministère de la Santé , bien que le message fasse référence à un « ministère de la Santé ».
La santé ne lance pas d'appels à la vaccination
Il convient également de mentionner que la Santé n'est pas l'entité publique chargée de faire des appels pour administrer des doses de vaccins contre le covid ou toute autre maladie, puisque ces campagnes dépendent de la gestion des communautés autonomes.
Concrètement, le message viral mentionne la quatrième dose du vaccin contre le coronavirus, qui a commencé à être inoculée en Espagne en septembre 2022, lorsque des personnes de plus de 80 ans ont été convoquées, ainsi que des cohabitants de résidences et du personnel sanitaire. Quelque temps plus tard, le spectre a été élargi à la population de plus de 60 ans et, depuis décembre, toute personne qui le souhaite et dont le cas ne présente aucune contre-indication peut se faire vacciner avec cette dose.
L'Institut national de cybersécurité (Incibe) a mis en garde contre un appel lancé au nom de la Sécurité sociale, en l'occurrence concernant la troisième dose du vaccin.