Fermeture des lieux érotiques justifiée selon la justice lucernoise

Face à la deuxième vague de coronavirus, plusieurs cantons ont fermé les lieux de prostitution et de services érotiques. Dans le canton de Lucerne, huit travailleuses du sexe ont recouru contre cette mesure. Le Tribunal cantonal les a déboutées vendredi. La fermeture provisoire des lieux de prestations érotiques et sexuelles est une mesure proportionnée et d’intérêt public, estiment les juges cantonaux lucernois. Ces derniers placent ainsi l’intérêt sanitaire à un niveau plus élevé que l’intérêt économique, précise la Cour. En octobre dernier, le gouvernement lucernois a ordonné d’urgence la fermeture au public des salons érotiques et de prostitution jusqu’à la fin janvier 2021. Il a eu raison de le faire, écrit le Tribunal cantonal. Selon les juges, la situation épidémiologique exigeait une action rapide pour enrayer la deuxième vague du coronavirus et garantir l’accès de la population aux soins.