Les députés et le bureau du Grand Conseil genevois ont été priés par la médecin cantonale d'honorer une auto-surveillance jusqu'à lundi. En cause, l'un des leurs s'est rendu le 2 octobre à une séance avec des symptômes, mais ne s'est fait tester que vendredi dernier.
Plusieurs députés se sont plaints d'une réponse tardive de la médecin cantonale Aglaé Tardin, mais le Département de la sécurité, de l'emploi et de la santé (DSES) rejette toute controverse. "Nous avons été informés du résultat du test samedi matin", a affirmé dimanche son porte-parole Laurent Paoliello, confirmant une information de la radio RTS. La lettre, que Keystone-ATS a pu consulter, a été acheminée samedi soir.
Le porte-parole salue au contraire la rapidité avec laquelle les collaborateurs de Mme Tardin ont réussi à alerter les personnes concernées. Les députés "ne sont pas en quarantaine", étant donné qu'ils ne sont "a priori" pas des cas contacts avérés, ajoute-t-il aussi. Mais ils devront être particulièrement vigilants avec leurs proches, éviter les réunions inutiles et porter un masque lorsque celles-ci ne peuvent être annulées.