Montevideo, 6 février (EFE).- À partir du mois de mars en Uruguay, un groupe de 200 femmes recevront les doses de viande nécessaires pour mener à bien leur grossesse avec une consommation fluide de fer et de vitamine B12, dans le cadre d'une recherche qui deux dernières années.
C'est ce qu'a annoncé mardi le ministre du Développement social du pays sud-américain, Martín Lema, lors de la signature d'un accord entre son portefeuille et l'Institut national de la viande (Inac).
Dans un dialogue avec la presse, Lema a expliqué que manger de la viande pendant la grossesse est "fondamental" pour les mères, car cela génère un changement "radical" entre celles qui en consomment et celles qui n'en consomment pas.
Selon lui, après une étude réalisée par le Centre Hospitalier Pereira Rossell, Inac a demandé que cela soit comparé aux preuves et a décidé, par l'intermédiaire du Ministère, de commencer à fournir de la viande pour faire avancer cette enquête.
"Si les preuves finissent par confirmer les données dont dispose déjà l'hôpital Pereira Rosell, il est clair qu'il faut l'agrandir", a souligné Lema.
Un document remis par le ministère et l'Inac souligne qu'un manque de fer génère des problèmes d'apprentissage et cognitifs, tout en affirmant que 90 % du cerveau se développe avant l'âge de trois ans, c'est pourquoi il souligne l'importance de travailler sur la nutrition pendant la grossesse.
Lema a expliqué que ce qui sera fait sera de surveiller la contribution de la viande à la nutrition des 200 femmes qui participeront pendant deux ans, ce qui permettra de mesurer l'impact de cette mesure.
De même, il a souligné qu'Inac analyse quelle est la manière la plus simple d'acheminer la viande à ceux qui participent au projet pendant qu'ils le font, tandis que Mides apportera son soutien pour sa bonne utilisation.
"Après deux ans, il sera prouvé que plus tard, avec d'autres lignes d'action du ministère, par exemple le Crianza Bonus, il verra comment la consommation de viande peut être encouragée dans ces foyers qui sont en situation de vulnérabilité et qui rend l'accès à la viande difficile", a conclu Lema.