Il n'y a pas eu besoin de toucher aux stocks de nourriture de la Confédération

Au début de la crise, les consommateurs se sont rués dans les supermarchés, craignant une pénurie, mais la chaîne alimentaire a tenu le choc. Il n'a même pas été nécessaire de puiser dans les stocks obligatoires de la Confédération, indique le directeur de l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG). «L'ensemble du système - paysans, importations, usine de conditionnement - a tenu le choc avec succès», se réjouit Christian Hofer dans une interview publiée jeudi dans «Le Temps». Comme la Suisse dépend des importations de plusieurs produits, il a fallu oeuvrer avec tous les acteurs du secteur, y compris les partenaires étrangers, précise-t-il. Le fonctionnaire explique qu'ils s'étaient préparé à «tous les scénarios» et que des équipes de secours ont été formées dans les usines au cas où la moitié des employés devaient être touchés par la maladie. «Le problème à résoudre était avant logistique», précise-t-il.