Pas de rando risquée pour soulager les secours

«Je range mes skis, mes peaux (...). Je ne veux pas prendre le risque d’un accident. Nos hôpitaux ont d’autres soucis». Ce témoignage d’un Valaisan fait écho à un appel du Peloton de gendarmerie de haute montagne de Chamonix: «Chaque secours est potentiellement un secours de trop pour les services hospitaliers». En Suisse, la Rega n’émet pas de recommandation particulière. En revanche, la Police cantonale valaisanne, les organisation de secours du canton et les hôpitaux lancent un appel aux sportifs pour éviter les activités à risque, qu'il s'agisse de peau de phoque ou de canyoning, par exemple. «Au nom de la responsabilité individuelle et de la solidarité». Stève Léger, porte parole de la police cantonale, précise toutefois que le sport en extérieur pratiqué de manière individuelle et sûre reste autorisé, voire même recommandé.