Comme au printemps déjà, au début de la pandémie, le ministre de la santé Alain Berset a appelé dimanche à la responsabilité de la population. La situation actuelle "est un test pour toute la société". Il faut agir rapidement afin d'éviter un deuxième "lockdown".
La situation épidémiologique évolue rapidement, depuis dix jours nous constatons une croissance exponentielle des cas d'infections. "Si nous ne faisons rien, les chiffres vont doubler chaque semaine", a mis en garde le conseiller fédéral.
Les hôpitaux ne connaissent certes pas encore de problèmes. Mais les conséquences de nombre élevé de cas vont se faire sentir dans deux à quatre semaines. C'est pourquoi il faut agir maintenant.
"L'évolution est inquiétante mais il ne faut pas avoir peur", a ajouté Alain Berset. Tout le monde sait comment réagir: "Nous devons tous appliquer les mesures apprises au printemps: garder la distance, se laver les mains, porter un masque".
Alain Berset a lancé un appel urgent à reporter les fêtes de famille "à des temps meilleurs". Le Conseil fédéral n'entend pas empêcher la vie économique et sociale, mais lancer une mise en garde. La grande différence par rapport au printemps et que, actuellement, aucune entreprise ne doit fermer ses portes.
La présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga a elle souligné que toutes les mesures annoncées ont été prises d'entente avec les cantons: "la Confédération et les cantons doivent travailler de concert pour faire cesser les bisbilles sur qui fait quoi".
La plupart des cantons ont déjà pris des mesures plus strictes. Comme toute la Suisse est concernée, il faut des règles au plan national. "Nous avons tous le même objectif", a-t-elle ajouté.