Le Premier ministre belge hausse le ton contre les non vaccinés

«Ce n’est pas défendable de mettre en danger les autres». Le Premier ministre belge Alexander De Croo a haussé le ton vendredi contre les personnes refusant la vaccination anti-Covid, qui empêchent selon lui de généraliser à tout le pays l’assouplissement des restrictions. «Cette épidémie est en train de devenir une épidémie des gens non vaccinés, ce n’est pas défendable! Mettre en danger d’autres personnes c’est un droit que l’on ne peut pas avoir», a affirmé le dirigeant libéral flamand. Il s’exprimait à l’issue d’une réunion avec les chefs des exécutifs des entités fédérées (régions, communautés) qui ont fait le constat d'«importantes disparités régionales dans les taux de vaccination», ce qui interdit à ce stade des assouplissements communs à toute la Belgique. À compter du 1er octobre, le port du masque ne sera en théorie plus obligatoire dans les commerces, cafés et restaurants, restant toutefois imposé dans les transports en commun, gares, aéroports et établissements de soins. Mais la région de Bruxelles (les 19 communes de la capitale) ignorera cette possibilité d’assouplissement car le taux de vaccination complète des adultes n’y est que de 64%, bien inférieur à la moyenne nationale (84%). Pour accéder à certains lieux fermés (restaurants, clubs de sport etc), la capitale veut imposer à compter du 1er octobre le «Covid Safe Ticket», le pass sanitaire belge prouvant une vaccination complète ou un test négatif récent. La mise en place de la mesure s’annonce moins systématique dans les deux autres régions, la Flandre (nord) et la Wallonie (sud).