Cette stratégie a suscité l'inquiétude et les doutes de la population, c'est pourquoi, à travers une lettre, le législateur d'Avanza País a exhorté la présidente de la Commission parlementaire de la santé, Nelcy Heidinger, à agir sur cette question.
« Notre travail de représentation et de contrôle nous oblige à assurer la vie de tous les Péruviens ; Dans ce sens, garantir le bon service de santé que doit recevoir la population, c'est pourquoi il convient que la commission que vous présidez invite d'urgence M. Cesar Vásquez, ministre de la Santé, à répondre et à faire rapport sur l'application des vaccins périmés, en tous les centres de vaccination et les mesures qui ont été choisies pour résoudre ce problème», lit-on dans le document.
Le ministre reconnaît l'inoculation des vaccins périmés
La veille, le responsable des politiques de santé publique du pays a admis que des doses périmées étaient appliquées. Il a toutefois assuré que cela ne nuit pas à la population, puisqu'ils sont encore valables 18 mois supplémentaires après leur expiration.
« Nous avons trois millions de vaccins supplémentaires, dont un lot a une date de péremption, mais je le répète, sa durée de conservation est prolongée de 18 mois. Les règlements du ministère de la Santé sont basés sur ce que pense Digemid, ils ne peuvent pas être contradictoires. En tant qu'organisme de réglementation, il évalue les preuves scientifiques, comme celles de la FDA aux États-Unis, et vaccine avec la prolongation de la durée de vie autorisée au niveau international", a-t-il déclaré dans une interview à Canal N.
« Nous disposons de trois millions de vaccins au total, dont plus ou moins 60 % sont sur le point d'expirer et 20 % sont périmés. Je peux vous assurer que ceux qui ont respecté leur date d’expiration ont une durée de vie utile prolongée. Nous serions des criminels à mettre à la disposition de personnes dont la qualité n'est pas garantie. "Je peux vous assurer, en assumant la responsabilité de ministre, que les vaccins sont d'une validité adéquate, préservant leur efficacité, scientifiquement prouvée", a-t-il ajouté.
Cependant, dans un dialogue avec Canal N, il a prévenu qu'« on ne peut pas donner un double message : 'c'est déjà périmé, mais c'est toujours bon', c'est un message simple, mais la population ne le comprend pas. C'est pour cette raison que nous demandons au ministère de la Santé de s'exprimer plus clairement pour qu'il soit entendu que les doses continueront à les protéger parce que les laboratoires".