Le chef des soins intensifs des Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG), Jérôme Pugin, estime que la seule mesure qui marcherait pour couper le pic de la seconde vague de coronavirus serait le confinement. Il devrait être strict mais court.
"Nous ne sommes pas encore allés assez loin dans les mesures restrictives qui permettraient de couper une vague de cette ampleur", estime-t-il samedi dans une interview avec la Tribune de Genève. Et de préciser que "si on le décide aujourd'hui, on en verra les effets dans trois semaines. Si on ne le fait pas, aussi...".
S'il souligne un manque de visibilité, le médecin des HUG table sur une vague qui durera des mois. Ce qu'il va se passer va toutefois dépendre des décisions politiques.
Le message à la population est par ailleurs toujours le même: respecter la distanciation sociale, les gestes barrières et le port du masque. "Ce virus sort des poumons, lui opposer une barrière physique est efficace, d'autant plus qu'il a tendance à rester un moment dans l'air". Pour M. Pugin il faudrait aussi porter le masque dans les zones closes et les open spaces.