Les organisations économiques suisses proposent un nouveau modèle de convention de télétravail. Le but est de donner un cadre à cette pratique en plein essor en raison de la pandémie de coronavirus.
Les entreprises peuvent adapter ce modèle en fonction de leurs spécificités, a indiqué l'Union patronale suisse (UPS) jeudi dans un communiqué. La convention contient des recommandations "simples, prêtes à l'emploi, modulables et basées sur une adhésion volontaire".
Pour l'UPS, le télétravail pose des questions d'ordres juridique et pratique, concernant par exemple les horaires, les pauses, le repos, les frais professionnels ou la santé au travail. Les questions d'assurances sociales, de fiscalité (notamment quant aux frontaliers), de sécurité informatique ou de confidentialité sont aussi concernées.
Selon des données de l'Office fédéral de la statistique (OFS), citées dans le communiqué, près d'une personne active sur deux a travaillé à distance en Suisse pendant le semi-confinement. Et la pratique va s'installer durablement dans un nombre croissant d'entreprises, ce qui répond au souhait d'une majorité d'employés, d'après l'UPS.
Ces recommandations ont été élaborées par l'antenne romande de l'UPS, en collaboration avec les Chambres latines de commerce et d'industrie, l'Union des associations patronales genevoises, le Groupement des entreprises multinationales et la Convention patronale de l'industrie horlogère suisse. Ces différentes entités regroupent des dizaines de milliers d'entreprises membres.